FATAL G40
De JEAN-FRANÇOIS AUBERT
Un wagon. Un wagon quelconque, sombre dans la nuit qui l’emme?ne loin de sa gare de de?part. Le matin se le?ve sur son arrive?e sur le triage de Dijon. Il n’est pas arrivé vide ce vieux G40. Il a un passager, un passager qui ne se plaindra pas des conditions du voyage, un corps inerte jeté là quelque part. La police enquète. Le capitaine Mare?chal remonte la piste et elle le mènera à la gare d’origine où il collaborera avec les flics locaux afin d’élucider le mystère du G40 fatal.Né en 1956, l’auteur s’est destiné dans un premier temps à travailler dans la nature. Études en biologie végétale et botanique puis D.E.S. en hydrobiologie en poche, le marché du travail ne lui a pas permis de s’adonner aux centres d’intérèt qui avaient motivé sa formation. La famille cheminote, où travaillait alors son oncle après ses deux grands-pères, lui a ouvert ses portes. Il a donc tourné le dos aux grands espaces et a œuvré durant plus de trente ans au service de la SNCF, principalement en poste d’aiguillage. Il a trouvé dans cette entreprise un monde très riche en relations humaines. Au-delà de l’aspect ludique consistant à jouer au train électrique avec de vrais trains, la rencontre de nombre de collègues d’origines diverses a considérablement fait évoluer sa vision du monde. L’heure de la retraite sonnée, c’est l’écriture qui vint agrémenter la liberté retrouvée. Le monde médiéval le fascinant, il a d’abord écrit afin d’illustrer cette passion. Mais le monde ferroviaire ne se laisse pas oublier si vite. Alors il s’est replongé dans le milieu des trains avec ce denier roman.