François, François de Caumont, chevalier, voilà mon nom dorénavant. Il y a beau temps que mes mains ignorent la glaise. Le potier que j’étais ne savait rien des combats que livre à présent le chevalier que je suis. Mais ma cause est-elle juste ? Ne suis-je pas le jouet des grands qui s’affrontent par guerriers interposés ? Qu’importe ! Il me plait de servir la Dame des Baux et pour elle je mépriserai les dangers. Avec mes compagnons d’aventure il me faudra bouter hors de Provence le terrible Raimond de Turenne.